La cession d’actifs stratégiques français ne se limite pas à l’industrie traditionnelle : le secteur de la science et de l’innovation est également touché. Alors que la France se positionnait comme un leader dans des domaines comme l’aéronautique, la médecine et la recherche numérique, la « grande braderie » actuelle pourrait compromettre son avenir technologique.

De nombreuses start-ups françaises innovantes, souvent issues de la recherche publique, sont rachetées par des entreprises étrangères dès qu’elles atteignent une certaine maturité. Ce phénomène, surnommé le « brain drain économique », affaiblit le tissu national de l’innovation en privant le pays de ses talents et de ses technologies.

En parallèle, des laboratoires de recherche et des entreprises high-tech, comme dans l’intelligence artificielle ou les biotechnologies, sont également des cibles privilégiées pour les investisseurs étrangers. Ces acquisitions massives remettent en question la capacité de la France à contrôler ses avancées technologiques stratégiques.

Pour les chercheurs et les entrepreneurs, la situation est alarmante. Ils appellent à une refonte des politiques publiques pour soutenir davantage la recherche et protéger les innovations nationales. Sans une intervention rapide, la France pourrait perdre sa place parmi les leaders mondiaux en matière de science et de technologie, laissant d’autres nations récolter les fruits de son savoir-faire.